| Allons enfants de la patrie ♪ | Concours Multi. |
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Un jour, ce nom sera légende !
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| -----Sujet: Allons enfants de la patrie ♪ | Concours Multi. ♦ Dim 13 Juil - 22:14----- |
| Allons enfants de la patrie ♪
Hellowa les zouzous ! /sors/
Cherchez pas le titre, j'aime bien laisser le mystère planer quant à la nature du concours (et également en faire des tous pourris /poutre/) 8D Bref ! Ce concours est donc mon tout premier, et également celui qui fête le 14 Juillet (enfin surtout l'idée de fête nationale) ! Breffeuh, entrons dans le vif du sujet (: Le concours est divisé en trois parties : écriture, graphisme, et dessin. Chaque partie a cependant le même thème. Lequel ? Le voici :3 La fête nationale est célébrée en ce jour, le peuple s'en réjouit, au grand plaisir du gouvernement. Mais la révolte gronde, une minorité de la population souhaite la rébellion. Elle veut renverser le régime, et pour se faire, elle organise quelques attaques : elle détruit des ponts, bloque les voies de circulation. Malgré tout, les dirigeants déclarent que la fête nationale a lieu. Comment réagissent les rebelles à cette annonce ? Mais surtout, comment se déroule cet événement qui concerne le pays entier ? C'est un thème relativement vague, il n'en convient qu'à vous de l'améliorer pour ainsi vous démarquez des autres ! Voici les consignes respectives pour chaque épreuve : Ecriture :
• Quelque chose de constructif sera demandé. N'allez pas me dire que vous pouvez décrire une fête nationale dans un pays au choix en 5 minutes chrono. Un minimum de 100 sera demandé. • Le thème est vraiment très vague et voici les éléments que vous devez absolument choisir : le pays, existant sur Terre ou inventé dans un autre monde (s'il est existant, vous plantez pas dans la date de la fête nationale ^^') ; le pourquoi de la rébellion (mais il est obligatoire que cette rébellion veuille éjecter le gouvernement actuel) ; la raison de la fête nationale pour tout pays inventé (pourquoi ce jour, à cause de quoi, qu'est-ce que cette fête célèbre, etc...). • Il n'y a pas vraiment de personnage principal : vous décrivez comment se déroule la fête nationale, malgré cette rébellion. Vous pouvez cependant narrer les évènements par un personnage présent lors de la fête. • La personne du récit (je-tu-il/elle-nous-vous-ils/elles) est libre ♪ • L'époque du récit dépend entièrement de vous pour les pays inventés. Pour tout pays existant, il faut respecter l'histoire (ne décrivez pas des évènements antérieurs à la création d'une fête nationale d'un pays...) ; l'univers futuriste ou actuel est autorisé. • Les vulgarités sont tolérées, tant qu'il n'y en pas à chaque ligne. • Les créatures fantastiques sont proscrites, même dans un pays inventé, tout comme la magie. • Laissez aller votre imagination (:
Concernant les critères, j'aime pas en donner o/ Sachez juste que votre texte sera principalement évalué sur son originalité, son orthographe, son écriture générale, sa cohérence, et bien sûr, le respect des consignes. Graphisme :
• Concernant le type de créa, et bien, il est libre. Trouvez ce qui vous convient le mieux et démarquez vous ! • Autrement, le tout reste plutôt vague pour ainsi laisser libre court à votre imagination. • L'ambiance de votre créa dépend de vous, mais surtout de la fête nationale que vous vous représentez. • Taille obligatoire : 600*300
Concernant les critères, j'aime pas en donner o/ Sachez juste que votre créa sera principalement évalué sur son originalité, son harmonie, son esthétique, et bien sûr, le respect des consignes (bien qu'y en ait pas vraiment /sors/). Dessin :
• Concernant le type de dessin, et bien, il est libre. Trouvez ce qui vous convient le mieux et démarquez vous ! Vous pouvez très bien faire un dessin au crayon de papier, au stylo, aux crayons de couleurs ou sur tablette graphique ! • Autrement, le tout reste plutôt vague pour ainsi laisser libre court à votre imagination. • Format horizontal obligatoire.
Concernant les critères, j'aime pas en donner o/ Sachez juste que votre dessin sera principalement évalué sur son originalité, éventuellement ses couleurs, son esthétique, et bien sûr, le respect des consignes (bien qu'y en ait pas vraiment /sors/).
♣ Participants :
♠ Ecriture : - Kohàn'së (Rendu) - Ambremari (Rendu)
♠ Dessin : - Ambremari (Non rendu)
♠ Graphisme : - Ambremari (Non rendu) - Kikouli (Rendu)
Quelques précisions : Vous pouvez vous inscrire à plusieurs épreuves si vous le souhaitez. De plus, toute création rendue devra être anonyme (donc non signée pour le graph & le dessin) et merci de me les envoyer une fois qu'elles sont terminées.
Vous avec jusqu'au 28 Juillet (soit deux semaines) ! Un délai supplémentaire pourra être ajouté si besoin :3
Délai ajouté : Vous avez jusqu'au 20 Août.
N'hésitez pas à me poser toutes les questions que vous voulez !
Enjoy ♥
Vainqueurs.
Ecriture : Loading... Graphisme : Loading... Dessin : Loading...
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| -----Sujet: Re: Allons enfants de la patrie ♪ | Concours Multi. ♦ Dim 20 Juil - 19:37----- |
| Allez je vais m'inscrire dans toutes les catégories ! Le thème est vraiment sympas et je vais quand même essayer de faire dans les temps. |
| Kohàn'së ♦ Contacter
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| -----Sujet: Re: Allons enfants de la patrie ♪ | Concours Multi. ♦ Dim 20 Juil - 22:21----- |
| Rajoutée ma poulette (: /sors/ J'me suis également ajoutée pour l'écriture (j'vais pas te laisser toute seule quand même xD).
De toute façon, j'ajouterai un délai je pense, j'suis pas sûre de le faire dans les temps. Habituellement, je mets un mois de temps pour un tel concours o/ |
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| -----Sujet: Re: Allons enfants de la patrie ♪ | Concours Multi. ♦ Lun 21 Juil - 8:47----- |
| xD - Kohàn'së a écrit:
- Un minimum de 100 sera demandé.
C'est 100 mots ? |
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| -----Sujet: Re: Allons enfants de la patrie ♪ | Concours Multi. ♦ Lun 21 Juil - 9:00----- |
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| -----Sujet: Re: Allons enfants de la patrie ♪ | Concours Multi. ♦ Lun 21 Juil - 9:43----- |
| Ah ! Je me disais aussi parce que raconter ça en si peu de mot xD. |
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| -----Sujet: Re: Allons enfants de la patrie ♪ | Concours Multi. ♦ Lun 21 Juil - 10:23----- |
| Moi je veux m'inscrir pour le graphisme, j'arriverais jamais à faire le texte xD. |
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| -----Sujet: Re: Allons enfants de la patrie ♪ | Concours Multi. ♦ Dim 27 Juil - 19:30----- |
| Ambrou' > T'as tout compris xD Kikouli > Okay je t'ajoute (: Et pourquoi pas tenter le texte ? Ca te permettra de t'améliorer ^^ T'as rien à perdre x)
Et j'ajoute un délai parce que voilà, j'ai rien foutu xD /sors/ |
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| -----Sujet: Re: Allons enfants de la patrie ♪ | Concours Multi. ♦ Mer 6 Aoû - 10:43----- |
| J'ai envoyé. Désolé pour le retard ! |
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| -----Sujet: Re: Allons enfants de la patrie ♪ | Concours Multi. ♦ Lun 11 Aoû - 21:37----- |
| J'ai reçu, et t'es pas en retard, j'ai ajouté un délai x) |
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| -----Sujet: Re: Allons enfants de la patrie ♪ | Concours Multi. ♦ Jeu 28 Aoû - 15:08----- |
| Bon, voilà je t'ai envoyé la partie écriture. Par contre niveau dessin je vais me désinscrire parce que je n'ai pas commencé et que si je réussis à m'y mettre je ne sais pas ce sera pour quand. Et le graphisme, si tu me laisses un petit délais demain je devrais pouvoir m'en occuper.
Voili voilou ^^.
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| -----Sujet: Re: Allons enfants de la patrie ♪ | Concours Multi. ♦ Mer 24 Sep - 19:39----- |
| Godness, je m'occupe de ça rapidement les gens mais je suis assez overbookée en ce moment >< Bref, petit message pour dire que j'oublies pas x) |
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| -----Sujet: Re: Allons enfants de la patrie ♪ | Concours Multi. ♦ Dim 26 Oct - 15:24----- |
| So ! Un mois après mon dernier post, je divulgue enfin les créations que j'ai reçues ! Et désolée du retard, mais je suis vraiment overbookée ><
ECRITURE
- Texte 1:
Le 7 Novembre 2015, jour de la "Fête Nationale", si on pouvait appeler ce jour ainsi. Pour nous ce jour n'était et ne restera rien de moins que le quinzième anniversaire de la montée au pouvoir du dictateur Keizer. Comment osait-il appeler ce jour "fête" ? et pire encore, la qualifier de "nationale" ? Le plus aberrant dans tout ça, c'était que le peuple semblait s'en réjouir. Mais aurait-il oublié ? Oublié comment nous en étions arrivé là ? Oublié le nombres de victimes, la quantité de sang versé, les mensonges, les vies brisées, les villes détruites, les larmes ? Impossible, on ne pouvait pas oublier ça ! Alors comment fait-il pour vivre, pour se réjouir dans cette situation ? Le gouvernement lui avait bourré le crâne, ce n'était plus un peuple, c'était un troupeau de mouton sans la moindre volonté. Plus de deux tiers de la population s'était soumise, avait fermé les yeux, avait refusé de vivre. Mais nous, nous ne nous avouerons pas vaincu. Quinze ans à essayer de survivre, entre les impôts, les expulsions, à mendier comme des rats, à fuir les exécutions, les arrestations, les viols. Quinze ans dans la misère, dominé par un gouvernement incapable, inhumain... inqualifiable. Quinze ans de trop.
Le jour ne s'était pas encore levé, et comme toujours, la garde de nuit patrouillait, fusils à la main, arpentant les rues sombres et silencieuses d'un pas régulé. Dissimulés derrière une pile de caisse, deux jeunes hommes d'une vingtaine d'année épiaient, à travers les lattes en bois, le parcours mécanique des vigiles qui marchaient en duo.
-Quelle heure ?
-Cinquante-huit.
Ils avaient échangé ces quelques mots sans que les gardes puissent les entendre. Alors que l'un regardait deux d'entre eux s'approcher de leur cachette, l'autre gardait ses yeux bleu nuit rivés sur sa montre. Les secondes défilaient aussi vite que son cœur battait, ils n'avaient pas le droit à l'erreur.
-Maintenant, souffla-t-il en bondissant derrières le couple de sentinelle, tout de suite imité par son compagnon, alors que sa montre indiquait quatre heures précises.
Sans que les soldats n'eurent le temps de réagir, ils leur brisèrent le coup dans un craquement et les dépouillèrent de leurs vêtements. Ils traînèrent les corps inanimés là où ils étaient cachés quelques secondes plus tôt, pour que d'autres gardes ne puisse les remarquer. Les deux civils adoptèrent alors l'allure militaire des patrouilleurs aux habits noirs dont seule la couronne rouge sang, épinglée au niveau de leur poitrine, symbole du gouvernement, se distinguait dans la pénombre. Les usurpateurs ne manquaient pas, lorsqu'ils passaient sous l'éclairage d'un lampadaire, de baisser légèrement leur tête de façon à ce que la visière de leur casquette noire masqua leur visage. S'ils se faisaient interpeller pour une quelconque raison, étaient retardés de quelques secondes de trop, ils pouvaient être sûrs que leur plan tomberaient à l'eau. Et ça, ce n'était pas une option envisageable.
Ils continuèrent leur ronde jusqu'à passer devant une petite maison délabrée, aux fenêtres barricadées maladroitement et dont la porte en bois était trouée par-ci par-là, même à la place du verrou. Avant de sortir de leur circuit, ils s'assurèrent qu'il n'y avait personne aux alentours. Après avoir balayé rapidement la zone du regard, le gars à la montre fit signe à l'autre de passer en premier. Celui-ci poussa la porte sans le moindre bruit et fit entrer son compagnon avant de la refermer. La ruelle dans laquelle ils se trouvaient quelques instants plus tôt était à présent déserte.
La pièce dans laquelle ils avaient pénétré était encore plus sombre qu'à l’extérieur, impossible de distinguer le moindre meuble, si tantôt, y en avait-il. Mais l'obscurité ne semblait pas les déranger, ils y étaient habitués et connaissaient parfaitement cet endroit. Il se dirigèrent vers ce qui semblait être le centre de la pièce en faisant grincer les lattes en bois qui revêtaient le sol. Le premier butta sur une planche surélevée et manqua d'aller embrasser le par-terre.
-Fait attention ! le sermonna l'autre dans un chuchotement.
Il ne lui répondit que par un hochement de tête. Pas si parfaitement en fait... Ils firent encore quelques pas puis s'arrêtèrent et s'accroupirent de façon à saisir une trappe en fer rouillé encastrée dans une entaille faite à même le bois, dont les dimensions étaient parfaites. La couleur plus clair du plancher à cet endroit-là laissait indiquer, qu'un jour un tapis avait était placé ici, sans aucun doute afin de dissimuler la trappe. Dès lors, si on ne connaissait pas les lieux, il auraient été difficile de la découvrir. L'homme au yeux bleu nuit la souleva sans le moindre effort et dévoila un passage menant vers le sous-sol de la maison. Il incita son compagnon à passer devant et le suivit sans perdre de temps, non sans refermer la trappe derrière lui. Il tâtonna avec sa main le mur de droite jusqu'à trouver un interrupteur qu'il enclencha, illuminant ainsi l'étroit escalier en bois. Il y avait juste assez d'espace pour qu'un homme de taille moyenne puisse passer sans se baisser, ce qui n'étaient par leur cas, les contraignant à courber l'échine pour passer sans encombre.
Une fois arrivés au bout du chemin, se dressait devant eux une étroite porte blindée verrouillée par un code digital. Celui qui menait les opérations depuis le début s'approcha et appuya son pouce sur l'écran. Après une seconde, la porte s'ouvrit dans un cliquetis mécanique sur une unique pièce, énorme, encadrée par des murs tous aussi blindés que la porte, dont les limites dépassaient largement celles de la maison du dessus. Ces murs étaient loin d'être vierges, sur chaque paroi étaient suspendus armes de toutes sortes et de toutes tailles, uniformes, gilets part-balle, tout l'arsenal nécessaire à un escadron de force armée. Et dans cette salle, étaient présents nombre de citoyens refusant encore et toujours la dictature. Les plus jeunes avaient aux environs de treize ans et les plus vieux, étaient tout juste assez jeune pour pouvoir encore se mouvoir sans grande difficulté. Tous affichaient un regard grave et leurs traits, tendus, les rendaient encore plus sérieux. Ils le savaient tous. Ils n'avaient qu'une seule chance, une seule opportunité, une seule porte de sortie...vers la liberté. S'ils ne réussissaient pas aujourd'hui, il n'y aurait pas de demain.
-Toujours aussi ponctuel vous deux.
La personne qui venait d'accueillir les deux arrivants était une femme, de grande taille, musclée avec une carrure imposante qui lui allait cependant très bien. Les lustres suspendus au plafond donnaient à ses cheveux de geai des reflets bleutés.
-Marya, la saluèrent-ils en cœur en inclinant légèrement la tête.
Elle leur répondit par le même air cérémonial, une tradition qui ne s'était pas perdue malgré Keizer.
-John, Steve.
Puis, elle les invita à rejoindre la bonne centaine de rebelle, et se tourna vers eux tous.
-Écoutez moi bien, son air était assuré, confiant et autoritaire, tout d'une chef. Marya attendu une seconde avant, s'assurant qu'ils étaient toute ouïe. Elle balaya l'assemblée du regard et, comme pour se donner du courage elle soupira avant de reprendre,
-Nous avons encore une demie-heure avant de commencer l'offensive. La majorité d'entre nous est déjà en place, aux aguets. Vous savez quel est votre rôle. Nous, nous occupons du cœur du gouvernement, pendant que les autres s'occupent de leurs agents. C'est le plus grand événement militaire de l'année, toutes les troupes seront rassemblées. Cependant, ils ne sont pas un problème pour vous qui êtes là devant moi. Notre principal et unique objectif est Keizer et ses ministres. Rien d'autre. Comprenez-le bien. Rien d'autre. Rien ne doit vous écarter de cet objectif ! C'est primordial.
Tous lui répondirent d'un hochement de la tête.
-Bien, conclut-elle. Préparez-vous.
Et sur ces mots tous s'activèrent, enfilèrent les gilets par dessus les uniformes, s'armèrent avec un minimum de deux armes à feux et une arme blanche chacun. Son discourt n'était pas spécialement motivant, mais ils n'en avaient pas besoin. Ils savaient pourquoi ils se battaient, ils savaient ce qu'ils risquaient, mais il savaient surtout ce qui leur arriveraient si ils ne le faisaient pas. Moins de dis minutes plus tard, ils étaient tous prêts à se battre, à survivre et à pouvoir vivre. Ils étaient prêts pour gagner leur liberté. Ils étaient prêts et avaient la volonté. C'était suffisant. Le nombre, l'expérience, qu'importe. Ils savaient comment gagner. Et plus important, ils savaient pourquoi gagner. Alors que l'aube commençait à activer le peuple soumis, qui se préparaient à fêter leur... Président, les rebelles avaient déjà commencé eux, leur soulèvement. Les gens du peuple ne se doutaient pas que, dans quelques heures, la fête serait agrémentée de la musique des cris et des coups de feux, que le défilé des armées serait raccourcie par une marre de sang, que le palais du gouvernement offrirait leur propre feu d'artifice pas des flammes gigantesques s'élevant jusqu'aux nuages... Mais il ne se doutait surtout pas qu'émergerait de la fumée, du sang, des flammes, un char de guerre décoré par une banderole verte et bleue, couleur de la précédente république, dans lequel se tiendrait Keizer, à la botte de la cheftaine de la rébellion, Marya. Et ils ne se seraient pas douter que ce soit-disant Président, ce...dictateur, serait exécuté en publique au plus grand bonheur et à la plus grand joie de tous. Oh non, ils ne se seraient pas douter que à minuit, lors du dernier feu d'artifice de la fête nationale, de vrais sourires seraient dessinés sur leurs lèvres, que leur yeux pétilleraient de bonheur, qu'ils seraient...libre.
- Texte 2:
La musique résonne, la fanfare arrive. Elle descend l’avenue principale au rythme des morceaux qu’elle joue, sous les acclamations de la foule. La fête nationale est arrivée, le pays est en liesse. La célébration de la naissance de la nation a lieu en cette journée qui s’annonce magnifique : le soleil brille et trône au centre de la voûte céleste qui s’affiche avec sa plus belle parure, son bleu azur enchanteur. La capitale accueille les habitants du royaume entier et le gouvernement se montre au public avec des atours resplendissants. Le président salue le peuple du haut de l’estrade et fait son discours. Le bruit est assourdissant et vous n’entendez aucun mot. La joie règne tout autour de vous, tout le monde est heureux et vous vous joignez à la fête. Vous acclamez les représentants du pouvoir et vous vous frayez un chemin au plus près d’eux pour les apercevoir, pour les voir de plus près. Vos voix accompagnent celles des autres qui les félicitent. Vous avez tous le sourire aux lèvres ; vous n’êtes que des insouciants. Vous ignorez ce qu’il se trame : il y a tant à savoir mais vous ne comprenez rien. Vous restez là, à célébrer une fête qui ne devrait pas avoir lieu. Vous êtes naïfs, et tout vous semble beau. Votre fête nationale vous semble magnifique, éblouissante, parfaite même. Mais sachez que rien n’est parfait. Rien. Seul le vide l’est. Uniquement l’absoluité du vide. *** « Un deux, un deux… Echo à toi. - Reçu cinq sur cinq Sierra. Je suis opérationnel et Foxtrot me confirme que lui aussi. Où tu en es ? - Parée également. Le timing va être serré, pas une seule erreur n’est tolérée. - Nous serons tous réglés comme des horloges Sierra. - Exact Echo. A présent tous à son poste. - Bien reçu. » Tu coupes ta radio et la poses à côté de toi tandis que tu t’allonges à plat ventre sur le toit. De ta position, tu observes la fête dans ses moindres détails. La populace danse au rythme de la musique jouée par la fanfare qui est placée à la gauche de l’estrade. Les politiciens récitent leurs discours dénudés d’âmes tour à tour. Même si tu n’entends pas leurs propos, cela te répugne. Ce qu’ils racontent n’est qu’un hideux tissu de mensonges. Tu as honte de ta nation qui y croit aussi dur que le fer. Tu as envie de leur cracher au visage : tu les méprises du plus profond de ton être. Tu voudrais les tuer tous, jusqu’au dernier. Mais par-dessus tout, tu souhaiterais massacrer ceux qui profèrent ces ignominies. Et ces responsables, tu les as dans ton viseur. Placés en hauteur, ils s’exposent à ta haine féroce qui ne demande qu’à être assouvie. Mais tu attends, parce que tu le dois. Tu sais précisément à quel moment tu dois appuyer sur la gâchette et aucun cas tu ne dois faillir. L’œil collé à la lunette de visée, tu as déjà positionné correctement ton tir. Sous aucune raison tu ne le rateras. Par excitation, tu tâtonnes le pressoir de ton arme de précision. Tu n’en peux plus d’attendre, tu n’as qu’une seule envie, celle de passer à l’action. Quelques notes et ton sang se glace dans tes veines. La fanfare commence à jouer l’hymne de la nation, Au sommet de la liberté. Les sonorités te parviennent et la rage t’envahit. Tu veux y mettre fin et tu vas le faire. Ces mensonges doivent être tus au plus vite. Au bout de quelque secondes, tu aperçois le président qui bombe le torse, qui prend une longue inspiration. Un sourire narquois se dessine sur tes lèvres. Et vient le moment que tu attendais tant. Le politicien s’apprête à entamer le chant mais tu presses la gâchette. Le temps semble se figer, tu as l’impression que tout se passe au ralenti mais tu vois le projectile fuser dans l’air. Il fuse et il se loge dans la gorge de l’homme aimé du peuple. Les mots odieux qu’il s’apprêtait à dire sont étouffés par un hoquet. Il crache du sang, une fois, puis deux, et s’effondre au sol. Le liquide vital se répand sur le bois de l’estrade et coule sans aucune retenue. Puis le silence. Un silence de plomb, de mort. La musique cesse et est ensuite remplacée par des cris de peur. Le peuple crie d’effroi. Il crie sa détresse. Un autre corps de politicien tombe, raide mort, une balle figée dans la gorge. Puis un troisième, mais le dernier représentant demeure debout, pour une raison inconnue. Cela n’empêche pas la panique générale. Les habitants hurlent et courent. Certains se sont évanouis et se font piétinés par les autres. Tous se ruent vers les rues adjacentes afin d’échapper à la mort qui semble guetter l’avenue principale de la capitale. La terreur s’est emparée de la ville et de nouveaux coups de feu retentissent. La populace afflue de nouveau vers l’estrade pour fuir d’un autre côté. Elle ne sait pas où aller, elle est perdue : la peur s’est emparée d’elle. Du haut des toits, Echo a tiré son unique balle, tout comme ses compagnons d’armes Sierra et Foxtrot. Cependant, rien n’est encore fini. Ils attendent, observent la situation. Qu’attendent-ils ? Que la mort frappe une dernière fois. Les forces de l’ordre arrivent enfin et encadrent les foules. Elles essaient de les contenir dans l’avenue afin de ne perdre aucun témoin, mais surtout afin d’éviter que le ou les responsables de ce multiple homicide ne puissent s’échapper. Elles souhaitent les coincer mais cela n’arrivera pas, en aucun cas. Jamais ne les attrapera-t-elle vivants. Une femme monte sur l’estrade, arme à la main. Elle se glisse derrière le dernier représentant de la nation qui est resté figé. Elle lève son bras et lui colle le canon de son revolver contre l’arrière de son crâne. Elle est déterminée, elle n’abandonnera pas. Elle n’a qu’un seul objectif et c’est avec fierté qu’elle l’accomplira, même s’il est sa fin. Puis, d’une voix forte, elle crie à l’attention de la foule : « L’EMPIRE VAINCRA ! SEUL L’HERITIER PEUT NOUS SAUVER ! » Et elle tire. Le sang éclabousse son visage mais elle s’en moque. L’homme politique s’effondre devant elle. Son bras est levé vers le ciel et elle tire une seconde fois. « LIBERTÉ ! NE LAISSEZ PAS LA RÉPUBLIQUE VOUS BERNER ! VOUS NE DEVEZ LA VIE QU’A LA FAMILLE IMPÉRIALE ! SANS EUX NOUS SERIONS TOUS MORTS A L’HEURE QU’IL EST ! » Puis vient un nouveau sifflement ; et elle tombe en arrière. Une balle l’a touchée en pleine tête. Elle est morte pour son opinion ; elle est morte pour la Rébellion. Pour ses principes elle a accompli cet acte avec ses frères et sœurs d’arme. Son pistolet glisse entre ses doigts inanimés, ce même pistolet qui lui a servi à tuer ce représentant de la nation et à ôter de son corps sa propre vie. Puis, du haut des toits, ses compagnons se lèvent, leurs armes à la main. Et d’un pas, ils avancent comme une seule et même personne. Leur union n’est pas à prouver ; et cet unique pas les conduit tous à un résultat identique. Ils prennent de la vitesse et leur corps se disloque sur le sol, devant les yeux de la foule qui hurle de plus belle. Ils ont sauté ; ils ont mis à leurs jours, ensemble. Tout cela dans le but de transmettre un message fort. La liberté est morte avec la république ! Ces mots résonnent encore entre les murs des rues de la ville et ils pénètrent intensément dans l’âme de chaque témoin de la scène.
GRAPHISME
- Créa 1:
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- Créa 2:
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A vous les votes =D
PS : J'ai mis que les textes pour le sondage parce que c'est tellement dur de choisir qui gagne en graphisme avec une créa sur deux x)
EDIT : Ajout de la créa 2 que j'avais en fait reçue ^^' |
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| -----Sujet: Re: Allons enfants de la patrie ♪ | Concours Multi. ♦ Lun 27 Oct - 6:25----- |
| Je te l'ai envoyé pourtant x). |
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| -----Sujet: Re: Allons enfants de la patrie ♪ | Concours Multi. ♦ Lun 27 Oct - 9:21----- |
| Oui, en effet, sorry >< J'ai tout ajouté du coup ^^ |
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| -----Sujet: Re: Allons enfants de la patrie ♪ | Concours Multi. ♦ Lun 27 Oct - 15:07----- |
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Un jour, ce nom sera légende !
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| -----Sujet: Re: Allons enfants de la patrie ♪ | Concours Multi. ♦ Lun 27 Oct - 15:12----- |
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| Kohàn'së ♦ Contacter
♦ Guildes Les guildesVallée: Bois EnchantésSOA: 0Missions Réalisées: (0/0)
Un jour, ce nom sera légende !
♦ PUF : Times ♦ Age : 25 ♦ Messages : 146 ♦ Maquettiste : apprenti ♦ Auteur : confirmé
| -----Sujet: Re: Allons enfants de la patrie ♪ | Concours Multi. ♦ Jeu 30 Oct - 12:54----- |
| Hé votez pas surtout les gens éè |
| Ambremari ♦ Contacter
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Eh oui, c'est moi le chef !
♦ PUF : Ambremari ♦ Age : 24 ♦ Messages : 2138 ♦ Maquettiste : rubis ♦ Illustrateur : rubis ♦ Auteur : rubis
| -----Sujet: Re: Allons enfants de la patrie ♪ | Concours Multi. ♦ Dim 9 Nov - 7:51----- |
| Pour le graphisme, je gagne donc avec un vote contre zéro. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Je propose de laisser encore une semaine pour les votes d'écriture, comme je ne sais pas si Kohan pourra passer ce week-end, je lance le sondage moi-même ^^. |
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| -----Sujet: Re: Allons enfants de la patrie ♪ | Concours Multi. ♦ ----- |
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