Je compte bien me faire connaître !
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| -----Sujet: Examen de Yamiko ♦ Mer 29 Oct - 11:50----- |
| YAMIKO passe son premier exam' Informations Evaluation pour l'art : écriture et graphisme.
Technique ou logiciel : Je n'ais aucune technique spéciale pour écrire, il me semble, cependant je peux vous dire que je graphe avec Photoshop CS5.
J'ai commencé il y a : J'écris depuis le CE1 et je graphe depuis un an.
Ecriture Une description : - description d'une maison, le texte est assez long mais je ne voulais pas couper x.x:
Sur le côté ouest de la baie de Lance ( appelé ainsi car elle se lançait vers l'océan ), s'élevait, un peu branlante, une vieille demeure qui avait bravé vents et tempêtes. Le paysage autour d'elle était sauvage, mangeant ses vieilles pierres grises déja pronfondément marquées par le vent marin qui soufflait sur la falaise. Des bouquets de joncs et des aubépiniers tapissaient le sol de cette lande désolée, simplement dérangée par les rafales venues du ciel tempêtueux. Devant la maison, et coutournant le petit chemin sinieux qui permettait d'y accéder, s'étalait une large forêt sombre dominée par de vieux pins. Si l'on passait la forêt, à droite de la maison, on découvrait un marécage entouré de roseaux constamment couchés à cause des vents. Cependant, à gauche, c'était la continuité du petit chemin qui allait jusqu'à la plus grande ville, Bermu. Et si l'on descendait la plaine, devant la vieille demeure, en longeant l'orée de la forêt, on arrivait rapidement au petit village d'Ecume sur Bois. Il y avait bien longtemps que plus personne n'habitait la maison, on ne se souvenait même plus, au village, de son nom. Il se murmurait que ses murs étaient hantés, que cette vieille baraque aux pierres mélancoliques de jadis, abritaient un secret bien lourd et entaché de sang. Pour d'autres, elle n'était qu'une bicoque délabrée qui menaçait de s'effondrer et qu'il faudrait abattre un jour ou l'autre. Mais personne n'osait s'approcher de la vieille maison. Les excuses étaient nombreuses, pour ne pas y aller. Le chemin d'abord, était bien trop pierrailleux et serpentait trop près de la falaise. Le vent ensuite. A cet endroit de la lande, il soufflait si fort que la respiration vous en était coupé et vos yeux pleuraient tout seul. Les enfants, bien souvent, étaient les seuls à vouloir y entrer, ou même simplement toucher ses pierres, humides de l'écume marine qui s'y déposaient. Chacun d'eux, un matin, avait pris un torchon propre, y avait déposé une miche de pain et une pomme, et était parti, le coeur hardi, prompt à devenir le fier courageux qui aurait ouvert la porte de la maison et se serait joué des fantômes qui y habitaient sans aucun doute. Bien souvent, ces gamins hardis arrivaient péniblement au bout du chemin de la falaise, se battant avec le vent sauvage et ne pouvait alors plus avancer, clouer au sol par une sorte de peur venue d'ailleurs, qu'il ne pouvait contrôler en voyant le toit sombre de la maison. Ils s'enfuyaient alors, repartaient en courant de là où ils étaient venus et racontaient le lendemain à leurs camarades comment ils avaient vu quelqu'un leur sourire depuis la haute fenêtre du grenier, ce qui les avaient fait décamper en vitesse. Un jour, il y avait de cela quelques années, un monsieur de Paris était venu en vacances à Ecume sur Bois. Par hasard, il entendit parler de la vieille maison, et décida d'aller se rendre compte lui même. Il y avait peu de vent ce matin là, ce qui facilita sa marche. Le ciel était gris, parsemé de nuages noirs, et la mer, fidéle miroir des cieux, se trouvait barbouillés de taches sombres, qui lui donnait l'air d'une immense mare d'algues vertes et brunes. Seuls les petits bateaux de pêcheurs colorés mettaient un peu de joie dans ce terne tableau. Le monsieur arriva rapidement à la maison et s'arrêta un instant pour la regarder de loin. Elle était grande, sa face grise s'élevait posément et semblait poser sur le monde qui l'entourait un regard empli de sagesse. Ses côtés étaient envahis de lierre, qui montait presque jusqu'à son toit où manquait des tuiles. Celles qui restaient donnaient l'impression qu'au moindre coup de vent, elles s'envoleraient. La façade – du moins, ce que l'on en voyait – était entaillés de fissures plus ou moins profondes et disséminées un peu partout. Des aubépiniers avaient poussés jusque sur les marches défoncées de l'entrée et seraient bien rentrés à l'intérieur si la porte ne les en avaient pas empêchés. Ce fut cette porte qui interpella en premier lieu notre homme, il s'en approcha prudemment car il avait un peu peur qu'une tuile mal fixée ou qu'un pan de mur ne lui tombe sur la tête. Elle était apparemment lourde, bien qu'il ne se risqua pas à la pousser, et était faite en pierre, chose rare pour une porte. Surtout que toutes celles du village étaient en bois. Des motifs y étaient incrustés, des dessins aux allures baroques qu'ils ne put correctement identifier, tant ils étaient encrassés de mousse et de terre. Deux anneaux identiques étaient pendus à chacun des deux côtés de cette majestueuse entrée, en bronze, très lourd. Le parisien en saisit un et le tira doucement, constata qu'il n'était que très peu rouillé et que quelqu'un de bonne volonté arriverait sans doute à ouvrir la porte. Il finit par s'écarter, songeant que lui n'avait aucune envie de risquer sa vie seulement pour connaître l'intérieur de la maison et leva les yeux au ciel, pour admirer la façade. Une deuxième chose vint alors à le frapper, les fenêtres qu'il pouvait apercevoir de cette place en glissant son regard sous les racines du lierre étaient toutes fermées. Pour valider son hypothèse, il marcha le long du mur, le nez en l'air, et s'enhardit même à écarter les feuilles vertes qui lui cachaient sa découverte, du moins, celles qui étaient à sa hauteur. La conclusion fut que la maison était cloisonnée d'une belle façon. Le citadin en resta à se questionner de longues secondes sur la cause de cette embrigadement mais ne put y amener de réponses claires, tant il lui en venaient à l'esprit. Il finit par aller s'asseoir sur une pierre, en face de l'édifice et, le menton dans sa main, essaya d'imaginer ce qui avait bien pu arriver ici. Il se doutait, vu la porte, que la maison une fois propre et restauré serait très belle, très riche et certainement très majestueuse. Les pièces, une fois les fenêtres ouvertes devaient avoir une très belle vue sur la mer, de tout les côtés. Il se demanda pourquoi personne n'avait encore remarqué le potentiel immobilier de cette maison et en vint lui même à penser que c'était certainement là le lieu idéal où il pourrait poser ses valises lors de sa retraite. Et pourquoi pas une charmante maison de campagne ? Il avait l'argent, ce n'était pas ça qui manquait, et une femme qu'il convaincrait vite que l'air marin était bon pour ses poumons. Oui, décidément, cette maison lui plaisait beaucoup. Il en parlerait aux gens du village, histoire de se renseigner à qui elle appartenait. Il se leva, lissa sa redingote froissée et jeta un dernier coup d'oeil sur ce qu'il voyait déjà lui appartenir. Le soleil qui baissait à l'horizon était à présent à la pointe du toit, inondant de ses doux rayons la pente crevassé des tuiles et venant embrasser les feuilles vertes du lierre, solidement accroché à la façade grise. Le devant, était à présent entièrement dans l'ombre, la haute porte de pierre ne formait plus qu'un tas sombre et inquiétant, semblable à toute les représentations de l'entrée en Enfer qu'il avait pu voir. Les marches mêmes, avec leurs petits buissons piquants qui y poussaient hardiment, parraissaient infranchissables. Le vent se leva dans son dos et toute la lande se mit alors à frissonner, et tout autour de l'imposante demeure, ce ne fut plus qu'une danse sans fin, une danse satanique, où se mêlait les gémissements de la mer et le bruit des rafales s'engouffrant dans les commissures des falaises. Jamais notre parisien effarouché n'avait vu de spectacle aussi saisissant. Il avait l'impression poignante que la nature s'était dressé contre lui pour garder sa maison, cette demeure en ruine, menaçante sous le ciel orageux. Lorsqu'il rentra au village, trempé comme une soupe en étant rentré sous l'averse, il répondit seulement aux questions de son hôtesse par ces mots :
" Sachez, bonne femme, que j'ai toujours eu ce que je souhaitais dans la vie, que je n'ai jamais cru au hasard et que je n'ai jamais pensé que les revenants existaient. Mais aujourd'hui, j'ai senti un courant d'air froid entrer dans ma peau et venir geler mon coeur et je sais à présent que l'homme est bien fou de se croire le maître de cette Terre. Car bien que nous la dominons, par notre folie et notre haine, bien que nous tentions vainement de soumettre les éléments à nos caprices, nous ne sommes rien face à la Mère Nature, qui est la seule capitaine à bord de ce bateau vacillant qui nous emporte jusqu'à notre fin. "
Après le départ du parisien, plus personne ne vint à s'approcher de la maison. Même les enfants ne s'y intéressaient plus. La guerre éclata de nouveau, la folie des hommes et leur haine vint tacher la mer de sang et salir le toit de celle que chacun ignorait, comme si rien n'eut exister.
2poèmes : je n'écris pas de poème, c'est un art assez complexe et subtil, très différent du roman, et je n'ai jamais ressenti le besoin d'en faire. owo Une autre œuvre au choix : Je mets deux textes très récents, le problème c'est que le premier c'est un one shot yuri (mais vu que c'est le plus récent je vous le mets quand même XD). Je dirais NC-16 mais y a rien de choquant dedans, enfin vous êtes pas obligé de le lire évidemment, c'est aussi pour ça que j'en mets un deuxième. owo - Spoiler:
Ma chambre était plongé dans l'obscurité. Par les rainures des volets, l'on devinait pourtant que dehors, le soleil brillait et réchauffait la terre de ses rayons divins. Les murs, fleuris, étaient crevés par des poutres brunes, vénérables, qui traversaient la pièce de leur force tranquille. Une bibliothèque de bois fin prenait toute une largeur, et les vieux bouquins y prenaient la poussière, comme leur indiquait leur destin.
Dans mon lit, nous étions allongé, l'une contre l'autre, enlacée. Tes doigts de fée, de poupée, me caressait et je frémissais de plaisir. J'embrassais tes cheveux roux, ta peau blanche parsemée de tâches brunes. Tu riais sous mes baisers, toi aussi tu tremblais, bébé. J'avais l'impression d'être heureuse. Je pensais que rien ne s'arrêterait. Tu me fixais, de tes yeux sombres et doux d'amoureuse.
— J'ai envie de le faire avec toi.
Je me suis mise à rire, parce que c'était stupide. Stupide de le dire à haute voix, tandis que nos cœurs le chuchotaient déjà tout bas.
Lentement je me suis frotté à toi, j'ai embrassé tes lèvres abimées, tes paupières fermées. Tes doigts se glissaient contre moi, caressais ma peau à vif. Je les sentais glisser le long de mon pantalon et à cet instant, j'ai regretté qu'il soit si serré.
— Tu trembles. Je peux te l'enlever ?
J'avais honte, peur et envie à la fois. Le visage enfoui dans ton cou, j'ai murmuré que oui, tu pouvais. Et dans le noir de ma retraite, j'ai senti ta main glisser contre mes fesses. Tu t'amusais, je le sentais. Tes gestes déliés vinrent toucher ma braguette et tu me la descendis, comme tu ôtas le bouton qui te gênais. Comme dans un rêve, je sentis le froid autour de mes cuisses nues. Ton index remontait, s'introduisait avec lenteur dans le dernier rempart de ma pudeur.
— Ah... Naku...
Je me sentais rougir, tandis que malgré moi je gémissais. Ce trop plein de sensualité que je ne contrôlais plus, tes mouvement si lents. Je les voulais, depuis si longtemps. J'ai avancé mon genou, qui est venu se coller à ton entre jambe. Depuis quand en avais tu envie ? Depuis quand mouillais tu ainsi ? Je t'ais senti sourire et ta voix un peu rauque à brisé le silence de la pièce.
— Tu n'es pas la seule à avoir du mal à te contrôler...
Bordel de merde arrêtes de m'exciter ! J'ai relevé la tête et tu m'as regardé. J'avais peur de baisser les yeux, peur de voir ta main enfoui dans ma culotte. Alors je t'ais embrassé, j'ai caressé ta langue, mêlé ma salive à la tienne. Je te sentais gémir et je gémissais aussi. Mes cuisses tremblaient sous tes effleurements et je les écartaient peu à peu, collant mon bassin au tien.
Je ne sais plus comment, mais mes mains se sont retrouvés sur tes seins. J'avais envie de t'avoir nu, j'avais envie de tout dévoiler. C'était si facile, de te déshabiller. Trop même.
Nous nous sommes enroulés dans la couette, toi et moi. Tes doigts s'enfonçaient, lointains. Je me cambrais, je gémissais. Je voulais que jamais tu n'arrêtes, je voulais toujours mouiller pour toi, contre toi. Mes yeux, quand ils s'ouvraient, ne voyaient que toi. Ton visage penché au dessus du mien, me murmurant des choses que je ne comprenais pas et qui m'excitaient malgré moi. Je voyais ta poitrine aussi, et je rêvais de la toucher, de mordre tes bouts de chairs roses, de prendre dans mes mains tes seins si bombés.
Lentement, j'ai joui. Mon souffle s'est arrêté, le temps s'est figé. Tu retirais tes doigts, je sentais ton corps descendre contre le mien. Frôlements. Frissons. Ta langue est venu chatouiller ma cuisse et j'ai senti que j'aurais du te repousser. A la place, j'ai seulement un peu plus écarté mes jambes et à nouveau, je me suis laissé prendre dans les torpeurs délicieuses du plaisir.
Il n'y avait plus de présent, plus de futur, plus de passé. Il y avait seulement toi et ta langue rosée. J'ai regardé par la fenêtre, au milieu de mon rêve trop rose. J'ai regardé par la fenêtre qui n'étais pas ouverte et je les ais vu pourtant, les anges. Ils m'ont souri.
Le deuxième est un rp, et je précise que la poésie en italique n'est pas de moi mais de Houellbecq. o/. - Spoiler:
L’appel à la pitié
Résonne dans le vide
Nos corps sont estropiés,
Mais nos chairs sont avides.
Longuement, la flaque s'éclaire. Les phares de la voiture balaient tout sur leur passage éphémère, caressent d'une lueur jaunâtre cet univers goudronné. Rien ne leur échappe, course rapide, fugace, ils s'enfuient. Et tout redevient noir. Tout n'est que silence, ténèbres et angoisses. Le vrombissement du moteur n'est plus qu'un souvenir pâle, un écho sourd dans ton esprit embrumé. Appeler à l'aide ne te serais même pas venu à l'esprit. Ta fierté est trop grande, ton honneur trop important. Tu préfères crever seul, dans ce coin de trottoir, te vider de ton sang entre deux poubelles.
Il n’y a pas d’amour
Pas vraiment, pas assez,
Nous vivons sans secours,
Nous mourons délaissés.
Fébrilement, tes mains cherchent la blessure, la fissure. T'inquiètes tu pour rien ? Peut être est bénin ? Tu renifles, respires vite, trop vite. Des larmes silencieuses glissent sur tes joues sales, créant des rigoles blanchâtres entre les traces brunes qui s'y sont déposés. Tu as honte. Tes yeux se brouillent. Au loin des gens rient, s'écrient. La Terre continue de tourner, seul autour de toi, le Temps s'est arrêté. Comme sur un nuage tu flottes, et tes doigts tachés de sang chaud te brûlent. Pourquoi as tu rencontré cette goule ? Pourquoi n'as tu pas eu le temps de fuir. Pourquoi y a t'il eu ce caillou en travers de ton chemin ? Et surtout, pourquoi ne t'as t'elle pas mangé entièrement ? Tu es si mauvais que ça, pourri de l'intérieur ? Même ta chair possède l'affreux goût de tes trahisons passés, de ta lâcheté ? Un sanglot étouffe ta poitrine, la respiration te manque et tu lèves vers le ciel tes yeux bleus, délavés.
Que la mémoire vaine
De nos jours disparus,
Un soubresaut de haine
Et le désespoir nu.
Relèves toi. Bats toi pour vivre, pour survivre. Réalises tes rêves égoïstes, tes désirs narcissiques. Relèves toi et marche en silence, vers la porte trop banche de l'univers des Dieux. Relèves toi et cris ton impuissance, expies ta faute et tes remords. Cesse de respirer comme un agonisant, un mourant. Douleur lancinante, ton esprit divague, s'égare. Sous tes fesses ce n'est plus les pavés froids d'une rue de Tokyo, ce n'est plus la misère d'un trottoir humide, c'est un tapis moelleux, dans lequel tu t'enfonces. Le tissu chaud t'attires, tu succombes à la tentation. Bulles de savon, eaux brûlantes d'un bain de minuit, tes lèvres s'étirent en un sourire bienheureux. Tu flottes entre les poissons dorés, une femme aux mains d'argent te tend l'Amour du bout des doigts et les Anges dansent dans leurs tenues vaporeuses. Rires éthérés, chants aériens, célestes. Le Paradis est si proche. Des fleurs aux senteurs exquises t'entourent et la Lumière danse, la Pénombre a fuit.
Ploc. Tes yeux s'ouvrent et tu cris. La pluie se met à tomber sur ton corps de poupée décharnée. Petit pantin désarticulé, loques malpropres étendues sur les pavés. Tu hurles, poings serrés, tu hurles pour ce rêve trop clair, trop léger. Appuyé contre ton mur, les bras étreignant ta blessure entachée, tu pleures comme un enfant. La peur t'assailles, tu ne veux pas mourir seul, tu ne veux pas rejoindre les Anges et leurs danses frivoles. Ton monde à toi n'est pas celui là.
Disparues les promesses
D’un corps adolescent,
Nous entrons en vieillesse
Où rien ne nous attend
Maman, papa, ou êtes vous ? Qu'avez vous fait de moi ? Tes forces t'ont quittées et tu demeures allongé, à la même place depuis si longtemps. Tu attends en silence que la Mort vienne te chercher. As t'elle bon goût, cette faucheuse au capuchon noir ? Tes délires reviennent, plus noir, plus sombre. Le sang ne coule plus mais la flaque demeure sous ton corps mince, elle te brûle encore. La pluie lave doucement tes chairs abimés, tu offres ton visage fatigué aux nuages qui se déploient, qui se vident. Tes cheveux mouillés se collent contre tes joues, et tu tousses. C'est le froid qui te berce en son sein et tu n'attends plus rien d'autre de la vie que la mort. Délivrance ultime de tes maux infimes. Fin tant aimée, fin d'une existence morne. Vide qui fait trembler les hommes. Vide qui te remplit d'aise. Seul espoir dans cette nuit trop noire.
Lentement tu te sens partir, lentement ton esprit se libère. Tu te vois d'en haut, derrière les toits de Tokyo. Tu te vois seul, étendu entre les déchets. Tu vois ton corps fragile qui tremble sur le pavé et tes larmes qui coulent contre ton cou. Et tu le vois, lui. Cet homme qui s'approche, qui te regarde. Tu le vois lui et l'espoir nait à nouveau dans ton coeur glacé, comme une lumière qui apparaîtrait derrière une éclipse totale. Frissons.
La nuit n’est pas finie
Et la nuit est en feu
Où est le paradis ?
Où sont passés les dieux ?
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A chaque fois mes bases sont un render. °° je vais essayer de les retrouver mais je sais pas si je les ais tous gardé. :0 Merci à la personne qui prendra le temps de lire tout et de m'évaluer >w< ! |
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